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       PRISONNIER À GUANTÁNAMO, TORTURÉ PENDANT 14 ANS SANS ARRÊT. ONT PEUR          DE LE FAIRE SORTIR, CAR IL POURRAIT NOMMER DES NOMS...DE TORTIONNAIRES. 

Décidément. Je suis sûr que la nature a tout prévu. Le mari ne connaît pas les souffrances de l'accouchement, mais connaît d'autres souffrances. Je pense à ces jeunes Arabes de Quintanamo que les Américains torturent de toutes sortes de façons: au frigidaire pour 12 hrs, 24 heures debout sans bouger, sons assourdissants démarrés en pleine nuit sans compter les coups de barre de fer sur les barreaux de leur cellule, la technique régulière de quasi-noyade, les coups violents donnés aux côtes en y mettant tout de suite après, des sacs à glace pour ne pas laisser de traces, des années avec les mêmes questionnaires répétitifs à vous rendre fou, des menaces vis-à-vis ces prisonniers qu'on ne réussit pas à condamner par absence de preuves.. Ils vivent à leur façon l’accouchement de la liberté, car personne n'a l'exclusivité face à la souffrance. Ce jeune que je suis, 14 ans en prison, kidnappé de sa famille dans son pays d'Afrique, la Mauritanie, par les Jordaniens. 6 mois de torture intense.Ils ne trouvent rien. Le retourne chez lui, dans son pays qui lui non plus ne trouve rien. Les Jordaniens reviennent le chercher, la Mauritanie accepte en violation de sa propre charte,  pour l'amener à Bagram avec toutes sortes de menaces incroyables vis-à-vis sa famille surtout. On voudrait s'attaquer à sa mère en la transformant en monnaie d'échange pour que son fils parle. Ne trouvent rien. L'achemine finalement à Cuba ou tout recommence. Ne trouvent rien. Depuis 14 ans, toujours à Cuba. Vous lisez son histoire toute simple, même ses geôliers ont eu pitié de lui et se sentaient coupables de le torturer. Leur a tout pardonné. La même chose pour ses gardiens. Son livre, un chef d'oeuvre d'humanité écrit par un jeune qu'on a torturé durant 14 ans et ce n'est pas fini. Et il a toujours fait ses prières pendant 14 ans. Le problème, les Américains ont peur que se jeune se mette à trop "parler" de sa torture après sa libération et se mette à nommer des noms.