undefinedMes beaux parents en Floride.

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Jean, mon juge préféré.

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                                                  Steph dont je m'ennui.

Une famille difficile à oublier. Imaginez, il recevait et logeait dans leur maison, après  les spectacles, la Famille Von Trapp.  À l'entrée du jardin, c'était inscrit en grosses lettres:

                                  DO MI CI LE...A... DO RÉ (La dolce vita, quoi!)

Il ne faut pas oublier ceux qui nous ont aimés. Comment vous parler de ma première belle famille qui furent des anges pour moi. Riches...surtout de coeur. Très instruits, mais surtout ouverts....à tout. On me trouvait original. Eux, me trouvaient simplement drôle et sympathique. Me mirent presque au monde. Rien n'était trop beau pour me faire plaisir. Je n'avais pas de maison, ils m'en trouvèrent une. J'arrivais de voyage, se bataillaient pour voir mes photos. Des gens qui eux même avaient presque déjà fait le tour du monde. Le beau-père s'était même payé un voyage sur le France en compagnie d'Édith Piaf. Et v'lan. Savait que j'étais pas mal communiste. En profitait tout coup pour me dire qu'il était d'accord avec Fidel. Pour un capitaliste! Pas rien n'est-ce pas? Des malheurs multiples les ont frappés. Épouvantable! Il ne faut pas oublier ceux qui nous ont aimés.. Rien n'était trop beau pour me faire plaisir. Je n'avais pas de maison, ils m'en trouvèrent une. J'arrivais de voyage, se bataillaient pour voir mes photos. Des gens qui eux même avaient presque déjà fait le tour du monde. La dernière rencontre que j'ai eue avec l'un d'eux, un survivant, je n'ai cessé de pleurer. Je trouvais la vie dont injuste. Les survivants, je vous embrasse. Je me souviens de vos mots doux. Mon dieu que t'es beau Richard! (Des milliers de fois.) Mais, comment tu as fait ça? Toujours positifs, jamais négatifs. Monde intelligent, ouvert à tout. Tous les sujets étaient permis. Et la cuisine était pleine, les hommes comme les femmes, pour qui allait faire la salade, les patates, les fruits, les légumes, le méchoui...préparer la piscine. Celui avec qui j'étais le plus copain, il est juge aujourd'hui, je vais risquer son p'tit nom, Jean. Petit de stature, grand de coeur. Ceinture noire au judo. Nous avions eu le même prof. que Pierre Éliot-Trudeau. Jean avait sa ceinture noire avec des dans rajoutées. Je n'insistais pas avec ma "marron". Blague! Grand athlète et bourré de culture, Jean avait fait St-Viateur et les gens de cet endroit, je savais, étaient spéciaux. Très cultivés, mais très humbles. C'était Jean tout copié. Une amie m'avait dit l'avoir rencontré dans un cocktail pour les juges et qu'il avait parlé beaucoup en bien de moi. Tu sais, Jean, que j'avais une admiration pour toi, car je savais que toi, comme avocat, tu les préparais pas à peu près tes causes. Juge aujourd'hui, je n'en suis pas du tout surpris. Pas surprenant que tu avais une connaissance très profonde des droits de la personne.Nous en parlions régulièrement. Tu étais toi-même une personne très respectueuse. Je te sentais avoir un respect très profond pour moi. Hug mon Jean. Je ne peux vraiment pas vous oublier et souhaite que tu sois très heureux. Tu as échappé au cataclysme, mais pas vraiment. L'horreur t'attendait au tournant. Quel courage! Quel courage! Mon Jean. Je t'embrasse. xxx

Bien certain que parlant de ma belle famille, il va de soi que j'eus femme enfant. J'ai pris d'ailleurs la situation très au sérieux. Des problèmes, c'est fait pour se régler. De toute façon, j'arrivais dans un milieu "neuf" où je n'avais aucun antagonisme existant. J'en profitai donc.