LE MODÈLE QUÉBÉCOIS! UN MODÈLE QUI M'ÉNARVE!

Oui, oui, je sais, les hommes se sont fait coupé la queue en 1837. 12 pendus à Montréal. Etc. etc. etc. La fameuse bataille de Salaberry. Vous appelez ça une bataille? Harper qui nous fait passer ça comme un fait d'armes des trois nations. Vient de Red Dear, Alberta, devrait y retourner. Tout ce qu'il dit est faux. Quelques Canadiens français furent à la fameuse bataille qui ne peuvent surtout pas prétendre représenter le peuple en son entier. De toute façon, nous avions déjà 15,000 Allemands qui nous surveillaient en permanence au nom de Sa Majesté, le roi d'Angleterre. Donc, parler d'un pays dans un tel cas, c'est vraiment de la pure hystérie. Mais, qu'est-ce qu'Ottawa ne ferait pas pour falsifier les faits sans souligner le vol de notre capitale qu'ils nous ont faite, car le Parlement du Canada, à l'époque était à Montréal.

La gang d'Anglais businessmen british de Montréal, McGill en tête et The Gazette et bien d'autres qui encourageaient à brûler le parlement de Montréal. Vous appelez ça une nation. On pendit les patriotes en 37 et on brûla le parlement du Canada à Montréal en 50. Les Anglais se promenaient avec leurs fusils dans les rues du centre-ville afin de tirer sur tout Canadien français qui aurait été là, comme durant la loi des mesures de guerre ou des Anglais s'offrirent de nous faire peur en sortant avec leurs carabines. Il ne resta que des poussières du parlement qui possédait la bibliothèque la plus fournie après celle de Washington. Pas rien n'est-ce pas. On en a retrouvé quelques 5000 artefacts minuscules. (West Island!  Ma chère) (Oui, McGill, l'université. Les Anglais transforment leurs criminels en héros, question de mettre l'histoire de leur côté.) 

Donc, tout ce qu'il avait de chefs, ils se sauvèrent presque tous en France. Il ne resta aux curés de s'asseoir avec les Anglais et de nous vendre. Et pour fermer le cercle, une entente fut faite avec les femmes canadiennes françaises et les curés pour, soi-disant, assainir le peuple et surtout rendre les hommes plus soumis. Comme on avait "coupé" la tête aux chefs, le travail fut facile d'"arracher" la langue de ceux qui parlaient trop. Seuls les curés et les femmes eurent le droit de parole. Vous vous souvenez, dans nos paroisses du temps, les hommes qui sortaient pendant le sermon du curé, en protestation de cette violation historique. Et depuis ce temps, plus un maudit homme ne parle. (Je parle bien sûr du vieux modèle qui me met le feu, vous devinez où.) Pour moi, c'est tout simplement de la lâcheté. Je comprends qu'Il y avait, à St-Henri, dans le temps, 1880 environ, à peu près une taverne par 80 habitants. Mais, quand même! Donc, les curés nous vendirent à la livre avec la promesse qu'il n'y aurait plus aucune insurrection. En échange, on leur permettait de régner en maître et d'organiser toutes les parades qu'ils voulaient.

Mais ils firent plus, ils inventèrent la peur. Les péchés du sexe et un contrôle presque maladif de ce qui se passait au lit. Ça leur donnait du pouvoir, mais sans le savoir, ça préparait leur mort. Car avec l'arrivée de la pilule, leur fin venait de s'enclencher. Faut être ridicule n'est-ce pas. Le porteur de message s'était fourvoyé. Il avait "oublié" son message en chemin et s'occupait plus de pouvoir. Et aujourd'hui, qu'est-ce que nous récoltons, un "haut-le-coeur général" qui ne peut être récupérable. Le messager a trahi son propre message, ce pour quoi il était mandaté. 

Et nos écoles? Nos écoles trahissent notre véritable histoire en transformant le tout en roman à savon. La vérité n'existe plus. Quels sont les profs qui connaissent vraiment leur histoire. Je serais curieux de leur faire passer le test. Ils échoueraient en majorité. Ne connaissant pas notre histoire, nous perdons le sens des choses que nous faisons. Donc, n'importe qui, comme Harper, peut nous rouler dans la farine sans que nous ne nous en apercevions. Ça va bien hein?  N'est-ce pas? Avoir le sens de notre histoire, avoir le sens de l'État. Nous prenons notre État comme une vache à lait. Nous voulons être dépendants d'elle comme nous l'avons été des curés. Les Américains, c'est tout autre. Je l'ai vécu puisque j'y ai étudié. Ne sont pas parfaits, mais sont beaucoup plus positifs. À force d'être dépendants, nous devenons négatifs et nous perdons notre fièreté comme tous les gens dépendants.