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Mon grand ami Louis que j'appelais ainsi dans l'intimité, mais toujours le "vous". Vous, Louis. M'a définitivement dirigé de main de maître dans la vie. Avec lui, je rencontrais le Gouverneur Général du Canada, le général Vanier. Le général et moi avions le même confesseur. Cette histoire! Pur hasard. Je me "brassais" la tête pour être sûr de vivre dans la réalité. Oui, mon Louis, grand merci. Confesseur, mais surtout, grand mandarin (qui avait fait toutes ses études à Rome, en plus d'un doc. en psy.) pour me diriger. Il me téléphona quelques jours avant sa mort, il ne voulait pas que je le voie dans l'état où il était. J'ai fait parler mon coeur à plein. Bon voyage Louis. Merci pour tout. Tu m'as gâté! Il m'arrive d'aller prier à sa tombe dans la crypte spécialement aménagée au sous-sol de la cathédrale. On me fait entrer, c'est un endroit de prière et on me laisse seul avec Louis. Celui qui m'ouvre la porte sait très bien que je l'ai connu avec toutes les réponses à ses questions que j'ai dû donner. C'est un ami que je vais voir. Et je m’assois et je lui parle. Dans l'âme de Louis, il n'y avait pas d'interdit. Si vrai, que je pouvais faire le saltimbanque dans son bureau, toutes sortes de folies et lui de rire à fendre l'âme de bonheur. J'avais, entre autre, imité la rencontre que j'avais avec le gouverneur. Je faisais à la fois le gouverneur et moi-même. Louis eu la tentation d'en parler au gouverneur. Je dois vous dire que le général Vanier avait le sens du rire. Il se mit à m'imiter pour se payer un peu ma tête. On se voyait toutes les semaines. Et j'avais dit au général, ben voyons dont, toutes les semaines au confessionnal. Vous devriez venir tous les ans, général. Il me glissa vite, ha!  je vous rencontre Richard. Ouf! Et Mme Vanier et toute la famille?  Des anges.