Parizeau ne pouvait pas ne pas être de son temps. J'ai vécu dans les parages de ces gens. Dire qu'ils étaient racistes, c'est un peu fort. Surtout avec l'éducation et l'information qu'ils avaient. Oui, il y avait bien les nousnous qui venaient de Jamaïque, mais je n'en ai jamais vu un triste, ou je ne sais crois. Elles étaient toutes traitées avec dignité. On tenait à ce que les enfants apprennent l'anglais. La nounou, c'était l'idéal. Et puis le tout Westmount et une partie d'Outremont vibraient à cette mode. J'ai assisté à des échanges assez corsés concernant la nationalisation d'Hydro par des Anglais qui étaient contre. Dire que nous sommes racistes! Vous auriez du entendre les propos des Anglais. Vous n'avez pas lu Diane Francis à propos de Jacques Parizeau? "Ennemi public numéro un et même renégat à abattre, selon certains, dont la chroniqueuse Diane Francis, qui avait écrit qu'il faudrait arrêter et pendre Jacques Parizeau pour trahison. Y'a pas longtemps, dans l'histoire, les Anglais nous courraient après avec des fusils dans les rues de Montréal...pour nous tuer. 1850 Ils mirent le feu à notre parlement pour pouvoir le déménager hors du BAS CANADA ma chère. Je fais de la généalogie et pour moi ces événements se sont passés avant hier. Au CP, je voulais avoir une job, je me présentais pour commencer en français, pas de job. Une semaine, plus tard, je me présentais en anglais seulement, j'avais la job tout de suite. 1959 RACISTES LES QUÉBÉCOIS? Allez dont voir le monument aux morts de la 1ière guerre mondiale à la gare Windsor et vous reviendrez me parler de racistes. Le jugement rendu à propos de la mort de mon père, de l'anglais ma chère.1954. (Dans ce texte, je réponds à une dame qui donnait des commentaires en réponse à votre article.) En résumé, on en avait plein les bras seulement des problèmes du Québec, les Indiens viendraient plus tard. Avez-vous lu le dernier de Louis Bernard qui parle des autochtones. Vous allez vous trouver raciste. Les cheveux m'en dressait sur la tête de mon ignorance. Je connais bien les Iroquois, leur politique, leur diplomatie mais les Inus. Totalement ignorant et pourtant. Louis Bernard me fit avoir honte de moi et pourtant je suis curieux comme une maudite belette depuis la nuit des temps. Consolation! On a toujours à apprendre. N'est-ce pas beau la vie! Toujours à apprendre. L'environnement de Parizeau...j'y rencontrais François-Albert sur qui je me fiais pour comprendre mes mathématiques. Vous vous imaginez. Orphelin, il était toujours disponible pour moi le matin avant de partir travailler. Houf! Et Lionel-Groulx qui sortit pour la dernière fois de sa vie. Rencontrer des élèves pour nous parler, nous de la génération qui suivait. C'étaient des gens qui n'arrêtaient pas mais....les Indiens, les pauvres, on y pensa plus tard. Lévesques ne fut quand même pas si mal! Mais le fédéral, aime les problèmes. Ça emmerde les provinces et ça donne le temps de souffler au fédéral. Ce fut toujours comme ça.
Il faudrait faire un petit effort pour se resituer dans le temps, c'est-à-dire les années 50. Ça ne tirait pas fort. Nous n'étions pas du tout informés et la classe dominante, c'était une petite bourgeoisie parallèle à la grosse. Les deux ne pouvaient se comparer. J'ai fréquenté les deux dans le temps. Et il y avait Duplessis, les curés, ça sentait le "renfermé" je vous jure. Tous les livres intelligents étaient à l'indez. Vous ne vous souvenez pas. La partie de notre biblothèque qui les contenait s'appelait l'enfer, par dérision bien sûr. Nous avions la seule bibliothèque au Canada classée avec le système du congrès mais inutile de vous dire que les bons pères se faisaient rabroués régulièrement par son Éminence. N'oubliez pas que les curés avait signé un pacte pour nous tenir tranquilles. J'assistai à nombre de "réunions" nationalistes de la haute. Il ne fallait pas crier trop fort mais, dans les années soixantes, ça se mit à chauffer. Je ne vous apprendrez en vous disant que le mot célèbre avait été préparé de longue date à Paris même. J'avais un bon ami qui ne fut pas loin de l'événement. Vous avez entendu le discours de Bourgeault sur le sujet? On voulait faire ravaler aux Anglais les maudites parades de la rêne. Nous n'étions pas parfait mais avez-vous déjè assisté à une fin d'élection oû les Anglais étaient gagnants. À Rosemère, j'y étais, ce fut un véritable carnage et pourtant, ils étaient très minoritaires mais habitué à avoir le pouvoir. Trudeau régnait en maître pour les Anglais.Les pauvres indiens dans ça, on n'avait tout simplement pas le temps de s'en occuper et j'ai vu, des mes yeux vu dans tous le Canada, j'y ai travaillé, des horreurs se faire. N'oubliez pas que c'était de juridiction fédérale. La sirène partait en 9h le soir et ça voulait dire, toi blanc, sacre ton camp. Le fédéral protégeait son territoire d'exploitation. J'allais jouer au Baseball régulièrement à la prison de Prince-Georges. 95% des prisonniers, des Indiens, de pauvres indiens qui vivaient dans la misère noire.