undefined"Quand la haine s'empare des émotions chez nos Voisins du Sud, plus aucune rationalité ne tient. Ou bien on veut que le sang coule ou bien on crie Vengeance pour tout et pour rien, au point de tenir des enfants innocents responsables des malheurs des adultes!" (Michel Labelle.  Grand merci cher Michel pour ce texte très pertinent, à n'en pas douter.) 

 

Grand merci pour votre article:"La bataille odieuse de Stephen Harper." Je préfère vos mots aux miens. Cet enfant, je dis bien cet enfant. Je le suis depuis les tous débuts. Je suis orphelin de naissance et doublement orphelin, suite à la mort de mes deux parents adoptifs. Cet enfant, Omar, le chanceux, pouvait donc jouer à la guerre avec son papa. Quel enfant ne joue pas à la guerre. En plus, dans ma famille, tout le monde a fait la guerre. C'est vous dire. Il avait un papa, premièrement et deuxio, faisait la guerre. Quel enfant ne se serait-il pas senti au sommet de sa gloire dans un tel contexte! Moi, le premier. Nos politiciens ne voient rien de la réalité sauf celle qui les sert bien. Ils détruisent tout pour reconstruire une "réalité" qui va promouvoir leur petite politique mesquine. Ça me ramène au personnage de Forest Gump, celui qu'il avait sauvé à la guerre. Son copain, sauvé, était furieux contre Forest, car cette histoire n'était pas conforme à son mythe familial qui veut que tu reviennes de la guerre en héros, vivant ou mort, mais avec plein de médailles sur toi. Ces politiciens véreux me font aussi penser à ceux qui vous fabriquent des mythes qui vont nourrir leur propre carrière, leur basse politique et non pas nourrir la défense honorable d'un pays. C'est ce que Steven Blaney fait. Ses intérêts en premier avec, en plus, un air démoniaque que j'ai peine à supporter.

Merci, merci Monsieur Dubuc, de prendre la défense de "mon enfant Omar". Car, ne sont-ils pas tous nos enfants, ceux qu'on envoie à toutes sortes de boucheries dont des procès sans fin pour se donner bonne conscience. Bravo à l'avocat aussi qui en a vu de toutes les couleurs, car, à un moment donné, Omar l'a laissé tomber en plein milieu du chemin. Comment Omar, a-t-il pu garder un semblant d'équilibre dans un tel décor? Je le regardais bien parler à la T.V. Son avocat a dû s'en occuper comme son fils. L'avocat, lors de la conférence de presse, avait plus l'air du père qui surveillait tout que d'un simple avocat. Oui, on a sauvé "mon enfant", moi même étant un enfant de la nature, un enfant surgit du peuple. Merci, merci Monsieur Dubuc. Je retournerai vous voir à chaque fois que je voudrai avoir des propos raisonnables. J'utilise, pour Omar, le mon enfant, car ne sommes-nous pas tous enfants quand nous sommes souffrants.
Grand merci.
Richard Labelle
P.S. Je pense aussi à un autre enfant, retenu à Guantanamo, Mohamedou Ould Slahi dont je recommence à lire le récit pour la 4e fois, pour bien comprendre comment l'homme peut être un loup, pour l'homme. Ça me ramène à Péguy, ma foi.